Témoignage de Kllara

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Kllara, étudiante à l’ECAL nous a contacté il y a quelques semaines pour témoigner dans le cadre de notre série à propos de l’école d’art lausannoise. Elle se décrit comme une “parisienne créative” bien qu’elle soit d’origine bretonne. De longs cheveux bruns, peu de maquillage, une attitude désinvolte, elle débarque dans un petit café de Renens où elle nous a donné rendez-vous avec de grands dossiers sous les bras : “Oh c’est juste mon book, je fais un peu de mannequinat.” Elle s’assied et commande une bière. Il est 10h45 du matin. Kllara fait partie d’une élite créative qui, selon elle, “fait la loi à l’ECAL”. Lorsque nous commençons l’entretien elle insiste pour que nous écrivions son prénom “avec un “K” au début et deux “L” ensuite” en prenant un air semi-exaspéré. Elle nous parle de ses amies avec qui elle déambule dans l’école habillée d’un manteau trop long, le regard préoccupé et la démarche assurée. “J’essaie toujours d’avoir l’air d’être entrain de faire quelque chose de très urgent” nous confie-t-elle.
Lorsque nous lui demandons pourquoi elle souhaitait nous rencontrer et à propos de quoi serait son témoignage, elle semble être sincèrement convaincue que nous l’avons contactée en premier. Intrigués, nous rentrons dans ce jeu et lui demandons si elle souhaiterait témoigner à propos d’un sujet particulier, problématique selon elle à l’ECAL. S’en suit une longue tirade à propos d’une charge de travail insoutenable, des horaires astreignants, des professeurs humiliants. Très sensibles à ces sujets, nous lui demandons de nous décrire sa journée type à l’ECAL pour avoir plus de détail sur ses peines. “J’arrive en général vers 10h30 sur place, je prends un café avec d’autres filles et on fume. Ensuite, vers 11h nous allons dans l’open space où nous passons en revue nos comptes Tumblr respectifs. C’est important de voir ce qui se passe dans le monde dans notre métier, et nous archivons de manière détaillée chacun de nos projets sur Tumblr. Nos followers adorent. En passant à côté de mes camarades, je profite souvent pour glâner quelques idées par-ci par-là, lorsqu’on finit un projet il y a toujours des moments de stress ou une idée récupérée peut sauver le travail final.”
Nous en profitons pour visiter sa page Tumblr. Beaucoup d’images. Un profil qui stipule “Art-Director at éc a l, photography.” Des filles qui ne sourient jamais, des images porno ironiques, des chaussures à la mode et beaucoup, beaucoup de photos de soirées. Des soirées qui semblent sauvages et interminables. “Ma vie est une fête. Je la conçois en tant que telle en tous cas” nous confiera-t-elle plus tard : “Je designe ma vie comme un moodboard pour Jacquemus”. Elle continue le descriptif de sa journée.
“Nous ne mangeons pas trop à midi, nous avons trop de travail, nous prenons juste une petite pause pour fumer et boire une bière. Durant l’après-midi nous voyons certains profs et nous imprimons quelques photos. Puis, à 14h30, nous prenons une dernière pause cigarette avant de rentrer chez nous. C’est assez dur. Nous passons une bonne partie de la semaine à chercher des moyens de rentrer sur Paris le week-end, cela passe généralement par des e-mails envoyés à la totalité de l’école pour demander des solutions de covoiturages, ça marche bien, tout le monde utilise ça, souvent on peut fumer dans la voiture.” Nous lui demandons ce qu’elle fait de ses soirées. Elle nous rétorque, en trouvant cela évident, “eh bien nous sortons.” Elle reçoit à ce moment un texto sur son Nokia 3310 qu’elle sort de sa poche en jurant qu’elle a le même depuis ses douze ans. “Encore un designer qui veut que je défile pour lui à Paris samedi prochain.” nous dit-elle, exaspérée. “Je ne m’intéresse pas trop à la mode, je m’habille selon mes humeurs.” Nous la croiserons deux semaines plus tard à la Fashion Week de Paris où elle nous jurera être là par hasard.
Kllara abrège notre rencontre après ce texto, prétextant avoir du travail et “d’autres choses à faire”, on la voit traverser la rue et aller s’asseoir pour fumer des cigarettes avec d’autres filles aux cheveux longs dans des manteaux sur-dimensionnées devant l’ECAL.

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