Elle porte plainte contre ses locataires à cause d'un "pet".

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Loiret (45) - Région Centre

Une petite bourgade, un charmant corps de ferme habité par Françoise (ndlr : elle préfère rester anonyme) dont la majeure partie est convertie en gîte des plus calmes et bien tenus. Pourtant, le week-end dernier, tout ne s'est pas passé comme prévu.
Retour sur un fait divers incroyable.

Vendredi 29 juin - 20h00
Les Locataires de Françoise se présentent pour prendre le gîte. Il s'agit de sportifs franciliens qui participent à un tournoi local durant le week-end. "Tout s'est très bien passé lors de l'état des lieux" indique Françoise. "Ils ont même payé la caution en liquide.

Le week-end se passe.

Dimanche 1er juillet - 19h30
Les sportifs toquent à la porte de Françoise afin de faire l'état des lieux de sortie. Françoise précise qu'elle était "contente car ils avaient visiblement fait le ménage exactement comme je leur avait indiqué c'est à dire avec des produits écologiques". Les sportifs remettent les clefs du gîte à Françoise et prennent congés.

Une heure plus tard, la propriétaire retourne dans la partie "gîte" de sa bâtisse afin d'y prendre un ustensile de cuisine. En moins d'une minute, précise-t-elle aux enquêteurs, ses bras étaient couverts de brûlures en forme de "volant de badminton".

Alertés tout de suite par la malheureuse, la Police Scientifique et Technique débarque en moins de 7 minutes et fait atterrir son en hélicoptère dans la cour de la ferme. Les Agents se déploient à l'intérieur du gîte pour faire des relevés de mesures pendant que le GIGN boucle le périmètre et se tient près à intervenir. "La menace chimique terroriste est prise très au sérieux" explique le Lieutenant Michel Jahquy - Ancien Charcutier Parachutiste - et chef du "ZGUEG" : la Zection Glandue d'Urgences aux Emmerdeuses de Gîte.

Quinze minutes plus tard, la Police Scientifique sort des lieux. Leurs conclusions sont formelles : "La concentration de méthane dans le bâtiment est telle, qu'il ne peut s'agit que d'un pet monstrueux lâché par un des locataires avant de partir".

Pendant que des ambulanciers placent la propriétaire dans une camisole de force et font route vers l'Hôpital Psychiatrique d'Orléans, les policiers scientifiques placent la bâtisse sous scellés et contactent le "SUSMA-B" : le Service d'Urgence Sanitaire Mandaté Aux Boulets. Un de ses agents, épuisé, grogui et en sueur, témoigne malgré sa fatigue : "On n'a jamais vu une louffe pareille. Celui ou celle qui a lâché cette caisse est un Maître Louffier."

En moins de 15 minutes la propriété est évacuée ; et devant l'impuissance des services de dératisation autant que de Conchita Marquès de Souza (la meilleur femme de ménage d'Orléans) et celle des "Pompiers et liquidateurs" (ces soldats qui donnent leur vie pour faire tomber la radioactivité à un seuil acceptable en cas de catastrophe nucléaire), la préfecture décide en urgence de recouvrir le site avec dôme de verre géant de 8,5 mètres d'épaisseur : le fameux "D8/D9"

L'affaire est transmise au SRPJ de Versailles afin de retrouver le/la coupable.

Le gîte devrait, quant à lui, rester contaminé pendant une période de 2000 à 2500 ans...

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