Pour remplacer APB, les ministres envisagent un "quizz d'orientation"

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L'annonce a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le milieu éducatif, mais aussi dans les médias : le 31 août dernier, Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal, respectivement ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, ont annoncé la disparition d'Admission post-bac (APB) à la rentrée 2018.

La raison ? 6000 lycéens se trouvent encore sans solution en septembre, ce qui représente le chiffre astronomique de 0,75 des inscrits sur la tristement célèbre plateforme d'orientation vers le supérieur.

Un échec intolérable pour les membres du gouvernement, comme en témoigne F. Vidal : "Tant qu'il y aura un seul bachelier dans la nature, je ne dormirai pas. J'ai demandé à mes services de les tracer, de les retrouver, et de les amener de force dans les amphis".
Autre point de vue de la part de J.M. Blanquer : "APB, c'est une machine à broyer les élèves. Le logiciel ne tient pas compte du vrai potentiel des jeunes".

Et de trouver immédiatement la solution : "Dès 2018-2019, APB sera remplacé par une plateforme bien plus ingénieuse, Postbac-Quizz (PQ). Chaque lycéen de terminale devra répondre à un quizz composé de vingt questions aléatoires portant sur les programmes de terminale. Les premiers voeux seront attribués aux meilleurs scores, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on case tout le monde".

Cédric Villani, mathématicien et macroniste de la première heure depuis mai 2017, contre-argumente pourtant : "Heu, je ne suis pas certain que cela soit logiquement différent du précédent système, ni logiquement efficace".

Et F. Vidal de lui rétorquer sèchement : "Une meilleure idée ? Avec votre look très Poudlard, vous préféreriez sûrement qu'on fasse appel au choixpeau magique pour affecter les élèves dans le supérieur ?"

Pour (R)éduc-mag
Charles Magne

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  1. 1

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