Invasion de moustiques "requin-blanc" en Normandie : la maladie du sommeil progresse.

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Cette nouvelle espèce de moustique (Aedès leucosqualis major), découverte dans le Cotentin cette année, se propage maintenant dans toute la Normandie.

PLUS REDOUTABLE QUE LE MOUSTIQUE TIGRE A CAUSE DE SES ORIGINES !

Les spécialistes avancent l'hypothèse d'une hybridation spontanée comme il s'en produit naturellement depuis la nuit des temps. D'un côté, vous avez l'usine de retraitement de déchets nucléaires de La Hague qui relâche des effluents radioactifs dans la Manche. De l'autre, une souche de moustique locale (Aedès vickingus simplis). Entre les deux, un requin blanc qui aurait trop longtemps séjourné près des canalisations de rejets en mer.

LES TEMOIGNAGES EPOUVANTABLES.

Des marins-pêcheurs ont observé une attaque de moustique d'une rare violence. En pleine nuit, un requin blanc était remonté près de la surface pour se nourrir. Devenu lumineux à cause du plutonium ambiant, des nuées de moustiques normands l'ont pourchassé jusqu'au petit jour. D'ordinaire, ce sont les moustiques qui contaminent leurs victimes en leur inoculant des maladies. Contre toute attente, ces moustiques-la, en aspirant le sang du requin radioactif, ont profondément muté.

COMMENT LES IDENTIFIER ?

Les Aedès leucosqualis major (les moustiques "requins blanc") sont reconnaissables à l'aileron dorsal et aux mâchoires proéminentes qu'il découvrent lorsqu'ils se sentent en danger. Leurs dentitions se renouvelant constamment, il n'est pas rare de retrouver des dents de moustique requin blanc sur leur passage.

RETOUR DE LA MALADIE DU SOMMEIL :

Les moustiques "requin blanc" sont à l'origine d'une épidémie de trypanosomiase dans toute la Normandie. On croyait la maladie du sommeil exclusivement localisée en Afrique sub-saharienne, c'était sans compter sur l'esprit d'aventure et de conquête qui caractérise les ancêtres scandinaves des Normands. Les premiers touchés sont les sujets jeunes, demeurant le soir à l'extérieur au retour des beaux jours. La consommation de sucre ou d'alcool accentue la prédisposition à attirer ces moustiques dont la sauvagerie est incontestable.

Les victimes se comptent déjà par centaines. Les Maires des communes concernées ont mis à disposition les gymnases et salles des fêtes pour recevoir et soigner les collégiens infectés (voir notre photographie).

LA CAMPAGNE DE VACCINATION EST LANCEE.

Déjà une vingtaine de dispensaires propose un vaccin et un kit de protection. Les médecins regrettent que les moustiques ne se sentent pas encore suffisamment concernés. Ces derniers voudraient que Roselyne Bachelot montre elle-même l'exemple, comme elle le fit en 2009. Le kit de protection semble avoir plus de succès auprès des insectes. La trompe filtrante à usage unique permet de piquer n'importe quel squale sans danger. Plusieurs parfums sont à disposition : fraise, banane trop mûre et fauve en décomposition avancée.

CONSEQUENCE INATTENDUE AU MONT-SAINT-MICHEL !

Les Montois entreprennent de remettre en eau le lit oriental du Couesnon, avant de condamner celui occidental. Le nouveau canal, en chantier depuis le mois dernier, légitimera le rattachement de la commune à la Bretagne, sa patrie de toujours.

Pour comprendre cette décision géopolitique aux conséquences internationales, il faut retourner quelques siècles en arrière. L'embouchure du fleuve côtier "Couesnon" définissait la frontière entre les duchés de Normandie et de Bretagne. Au fil des ensablements, jadis, le Couesnon changeait régulièrement de lit (les "folies" du Couesnon), se jetant tantôt à l'Est, tantôt à l'Ouest du Mont Saint-Michel. Le creusement par l'Ouest de son canal a contraint la commune à la normanditude. Interrogés par nos journalistes, les habitants révèlent que ce retour aux sources celtiques les mettra à l'abri des moustiques "requin blanc" et de la trypanosomiase affectant les Normands.

Affaire à suivre...

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